mardi 6 décembre 2011

Quelle stratégie le câblo de Pierre Danon avec l’arrivée de Free Mobile ?

Que la bataille fut longue... l’acquisition de la 4e licence de téléphonie mobile par Free l’hiver dernier rebat les cartes d’un secteur qui a passé la dernière décennie à dormir tranquillement au coin du feu, après s’être tous (plus ou moins) mis d’accord sur le sacro saint forfait triple play à 30 euros, aujourd’hui mis à mal par la hausse de la TVA.



Les « gros » opérateurs, pour lesquels vous savez que je n’ai guère de tendresse, ont répliqué principalement sur le terrain du mobile, avec, en gros, la fin des engagements à perpétuité, le lancement d’offres low-cost (B&You, Sosh), ou de nouveaux services (Carré SFR). Moins visible mais tout aussi efficace, la sortie des offres quadriplay qu’eux seuls peuvent convenablement assurer.

Et les « petits », alors ? Il y a bien Alice, mais depuis son absorption (et quasi abandon) par Free, impossible de le tenir pour un acteur potentiel. Pourtant, iliad avait été tenté d’en jouer pour provoquer Numericable sur le terrain des offres triple play low-cost, avant de baisser pavillon sur une offre qui n’a pas trouvé son public. Pierre Danon précisait à ce sujet, qu’il s’agissait d‘une cible spécifique « ce ne sont pas des offres sociales mais des offres “low-costs” ciblées » , notamment ces personnes qui souhaitent avoir le très haut débit mais pas les chaînes du câblo. Orange avait également testé ce terrain des « BoP » (Bottom of the Pyramide) en vain.



Resterait donc Numericable, dont la stratégie basée sur la puissance technologique (qu’on l’aime ou pas, le câble bat à plate couture la fibre optique en termes d’usages) et la mise en avant de contenus TV (dont HD et 3D dans une moindre mesure). Une position qui joue la carte du vide laissé par les opérateurs historiques manifestement plus intéressés par la lutte sur le mobile et le 4P que sur la vitesse des connexions. Avec, ici et là, des tentations dans le mobile (buzz du printemps sur la « révolution du mobile »). Mais je serai Pierre Danon, je miserai tout de même la carte du câble, s’il peut paraître plus « daté » que la fibre, la stratégie de déploiement est plus fine. Et, pour l’instant, tient la dragée haute à la fibre.

dimanche 20 novembre 2011

Classement des FAI à Paris et en Province

Régulièrement, 01Net nous relaie le classement des FAI établi par IP-Label, les données de test sont massives et vous permettent de mieux choisir votre fournisseur !

La tendance globale observée sur les solutions triple play évaluées dans le cadre de notre comparatif est à la baisse. Quelques appels téléphoniques ayant échoué et des changements de chaîne n’ayant pas abouti à la réception du flux vidéo attendu expliquent en grande partie ce constat. L’accès à Internet conserve des performances assez stables. Bouygues Telecom a vu ses indices fortement impactés par un incident de longue durée, constaté au même instant sur deux abonnements.

samedi 29 octobre 2011

Quid de la sécurité des télécoms en entreprise ?

Il existe deux grands types de fraude liés aux télécoms, l'un consiste à pirater les lignes téléphoniques de l'entreprise à l'international, l'autre à pirater le système d'information en pénétrant par les systèmes télécoms. Les exemples sont éloquents et coûteux.



Les entreprises se font pirater leurs lignes à l'international à destination de pays d'Afrique, d'Asie ou des Balkans. Dans un cas, c'est l'Afghanistan. Alerté l'opérateur de l'entreprise coupe les appels vers ce pays, trois jours après elle est piratée vers le Timor ! (facture : 32 000 euros !). L'entreprise est pénalisée, gravement, et son opérateur reste impuissant. Avec le Minitel, on pouvait couper, là on ne peut pas interdire l'international. Quant à la facture ... un cas relevé par la Ficome se monte à 600 000 euros.

Plus inquiétant encore, les télécoms servent aux pirates à s'introduire dans le système d'information de l'entreprise. « On constate une méconnaissance des risques liés aux systèmes télécoms » note Guy Têtu, délégué général de la Ficome, « l'informatique s'est développée avec ses règles de sécurité, mais personne n'a vu que les autocoms sont devenus de véritables ordinateurs avec des disques durs. Ce sont des passerelles vers le système d'information. On se retrouve maintenant avec des entreprises qui, soit ignorent les politiques de sécurité, soit observent une politique qui s'arrête aux systèmes information et ne concerne pas les télécoms ».

Silvano Trotta reçu à sa demande

Que faire ? Le président de la Ficome, Silvano Trotta, a été reçu, à sa demande, par la Befti, la Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information, une unité spécialisée de la Préfecture de Police de Paris, pour évoquer un partenariat en échangeant sur cette situation préoccupante afin de résoudre cette problématique.

La Ficome va centraliser les demandes faites aux constructeurs de matériels pour renforcer la sécurité de ces derniers, ainsi qu'aux opérateurs pour augmenter le niveau d'alerte tout en continuant d'organiser les séminaires de sécurité avec le concours de la Befti de la Préfecture de Police qui est prête à intervenir afin d'apporter ses témoignages, ses expériences et ses conseils.

« Sur Internet existe tout ce qui est nécessaire pour pirater une entreprise », souligne Guy Têtu. Un vide juridique qui répond au vide des politiques de sécurité pour les télécoms. La Ficome conseille ainsi de vérifier si toutes les fonctionnalités sont bien utiles aux utilisateurs (messagerie vocale, renvois d'appel, accès à l'international, etc.), si ces mêmes utilisateurs observent les règles de sécurité de leurs terminaux télécoms (identifiants et mots de passe), si l'entreprise procède à des audits réguliers pour ses télécoms et s'est assurée pour ce type de fraude.

mercredi 12 octobre 2011

Nouveau classement des FAI pour octobre

Voici le dernier classement en date des FAI et de leurs différents services : connexion web, qualité de la ligne téléphonique, SAV, et bugs rencontrés, dont vous retrouverez les détails sur 01Net.

La tendance générale observée sur les offres triple play évaluées est à la hausse. L’accès à Internet a, certes, été touché par des pertes de paquets assez importantes et des ratés trop nombreux lors des tentatives de récupération des messages électroniques, mais les services de VoIP et de télévision ont progressé, enregistrant moins d’échecs et proposant un excellent niveau de qualité.
Les incidents restent toutefois beaucoup plus fréquents que sur les services analogiques classiques.

mercredi 20 juillet 2011

Le classement des FAI est sorti !

Nouvelle fournée de données concernant les FAI et leurs classements respectifs sur plusieurs items, qui devrait vous aider à décider de changer ou de rester ! L'ensemble est à retrouver sur 01Net.

vendredi 3 juin 2011

Télécoms : 6 mesures en faveur des consommateurs

Ce mercredi 1 juin, Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat chargé de la Consommation, a présenté lors du conseil des ministres son projet de loi destiné à renforcer la protection des consommateurs. Les télécoms, et particulièrement le secteur de la téléphonie mobile, sont ainsi visés par une série de mesures. Le secrétaire d’Etat s’est en effet appuyé sur les plaintes adressées à la DGCCRF (1) pour élaborer son projet. Or 20 % des réclamations mettent en cause un opérateur de télécoms. Voici la synthèse de 01Net.



Le projet de loi compte mettre fin aux dysfonctionnements grâce à six mesures. Aucune d'entre elles n’est vraiment nouvelle, toutes ont déjà été évoquées dans le cadre d'un précédent projet de loi ou d’accords signés avec les opérateurs. Aucune ne mettra fin non plus aux périodes d'engagement de 24 mois, que l’UFC-Que choisir veut faire interdire. Dans un communiqué, l’association a d’ailleurs qualifié ce texte de « petit bras ».

Le projet de loi sera examiné au début du mois de juillet par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Frédéric Lefebvre souhaite que la loi soit adoptée avant la fin de l’année.

Le désimlockage gratuit dès trois mois d'abonnement

Le consommateur doit actuellement patienter six mois pour obtenir gratuitement le déblocage de son mobile et ainsi pouvoir l’utiliser sur les réseaux d’autres opérateurs. Le projet de loi souhaite ramener ce délai à trois mois. L’envoi du code de déblocage se fera de la façon que choisira le client (SMS, e-mail, courrier postal). Le texte est ainsi censé rendre les clients moins captifs de leur opérateur, qui sera d'ailleurs tenu de leur proposer une offre sans engagement.
Des alertes pour prévenir des dépassements de forfait

Les opérateurs vont devoir mettre en place des dispositifs d’alerte pour que leurs clients soient informés s'ils dépassent leur forfait dans les différents services qu'ils utilisent (voix, SMS et Internet), qu’ils soient en France ou à l’étranger. Ceux-ci pourront aussi fixer une limite à leur consommation, au-delà de laquelle le service en question sera bloqué. Le secrétaire d’Etat souhaite ainsi mettre fin aux « chocs de facturation ». Dans cet esprit, il souhaite aussi que chacun paie le prix le plus juste en fonction de ses habitudes de consommation. Les opérateurs devront donc, au minimum une fois par an, informer leurs clients sur les offres plus adaptées à leur profil.

Mentionner les restrictions liées aux offres dites « illimitées » et « 24 h/24 »

Plutôt que d’interdire l’emploi du terme « illimité » – critiqué depuis longtemps pour son caractère trompeur –, le gouvernement souhaite seulement que les opérateurs soient plus clairs sur les restrictions imposées. Elles devront figurer sur toutes les publicités, en « caractères de taille suffisamment importante pour assurer la bonne visibilité pour le consommateur ». De plus, un arrêté va rendre obligatoire la mention des motifs légitimes de résiliation dans tous les contrats.

Un véritable espace de gestion et d’information en ligne

Les opérateurs devront mettre en ligne dans leur espace clients une liste d’informations et de documents tels que les conditions générales de vente, le guide tarifaire et le prix des services hors forfait. L’abonné devra aussi y trouver un historique de sa consommation des derniers mois ainsi que la durée pour laquelle il est encore engagé. Un outil devra lui permettre d’évaluer la somme à verser s’il décide de se désengager.

Un tarif social pour l’accès à Internet

Un tarif social a déjà été mis en place pour la téléphonie mobile. Il s'agit d'offres proposant un minimum de 40 minutes de communications et de 40 SMS pour un montant maximal de 10 euros par mois. Le projet de loi est censé résoudre les problèmes qui freinent son élargissement à l’Internet haut débit. Les opérateurs pourront signer une convention avec l’Etat afin de proposer des offres triple play de moins de 32 euros (le tarif moyen actuel). Le gouvernement ne fixe pas de tarif plus précis.
Des offres de téléphonie mobile adaptées aux malentendants

Quatre millions de personnes souffrent d’un handicap auditif en France. Les opérateurs seront obligés d'intégrer à leur catalogue une offre qui leur soit adaptée, c’est à dire sans voix, comprenant seulement des SMS et l’Internet mobile.


(1) Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

vendredi 29 avril 2011

CenturyLink va racheter Savvis pour 2,5 milliards de dollars

Une nouvelle acquisition vient structurer un peu plus le marché du cloud computing. Une agence de communication américaine a révélé un peu plus tôt aujourd'hui que le spécialiste des télécoms CenturyLink avait signé un accord pour racheter Savvis. Montant de la transaction : 2,5 milliards de dollars, à la fois en cash et en actions.



CenturyLink, fournisseur de solutions télécoms aux Etats-Unis, fait un pas dans le cloud computing, avec le rachat annoncé de Savvis. Ce dernier s'est spécialisé dans les services hébergés et les produits de cloud computing en général. Le rachat, s'il est validé par les différentes autorités compétentes outre-Atlantique, devrait se faire à hauteur de 2,5 milliards de dollars. CenturyLink va proposer 40 dollars par part aux actionnaires de Savvis, en partie en cash et en partie en actions.

Pour James Ousley, le directeur exécutif de Savvis, il s'agit « d'un prix très juste pour l'entreprise et les investisseurs. Nous avions besoins d'une taille critique et de plus de ressources financières. La combinaison avec CenturyLink apporte réellement quelque chose aux deux parties. » La bourse semble plutôt d'accord, qui a vu l'action de Savvis monter de 8,6% à 39,11 dollars immédiatement après l'annonce de la transaction. Pour chaque part de Savvis, ses actionnaires recevront 30 dollars en cash et 10 dollars en actions CenturyLink.

Pour CenturyLink, qui fournit concrètement des lignes téléphoniques en direction des zones rurales sous-équipées des Etats-Unis, il s'agit d'un virage assez important, puisqu'il entre sur un marché en forte croissance. Selon l'institut d'études Forrester, le marché global du cloud computing pourrait atteindre 241 milliards de dollars en 2020, contre 40,7 milliards attendus en 2011. « Aujourd'hui, les entreprises déplacent la façon dont ils gèrent leurs services et technologies informatiques, et cette transaction va nous aider à mieux combler leurs attentes en offrant les produits et services leaders de Savvis, couplés au réseau de CenturyLink, » a déclaré le directeur général de CenturyLink, Glen Post.

Le spécialiste des télécoms avait déjà fait plusieurs rachats récemment, comme Qwest Communications ou Embarq, l'ancien réseau de câbles téléphoniques de Sprint. Mais ces acquisitions se concentraient jusqu'à maintenant sur son coeur de métier, au contraire de Savvis, qui lui permet d'envisager une diversification de ses produits et services.

dimanche 3 avril 2011

Moins de plainte contre les FAI... sauf sur le web mobile !

Alors que les principaux FAI viennent de publier leurs indicateurs de qualité de service pour le 4e trimestre, l'Afutt (l'Association française des usagers de télécommunications) vient de dévoiler son traditionnel baromètre des plaintes télécoms pour l'année 2010.

Le résultat des courses est globalement encourageant. En effet, le nombre global de plaintes a reculé de 16% sur un an pour atteindre 4800 saisines alors que le nombre total d'abonnés fixes et mobiles a progressé de plus de 5%. Les progrès ont été particulièrement notables du côté de l'Internet fixe.

Progrès chez Free

Après avoir représenté près de 60% des plaintes enregistrées il y a quelques années, l'ADSL a concentré l'an passé 46% des plaintes. L'Association souligne les efforts des opérateurs et l'assimilation plus grande de la technologie par les utilisateurs.

Du côté du classement des FAI, SFR et Orange rassemblent 60% des plaintes. Free, systématiquement en queue de peloton dans les précédents bilans semble avoir fait pas mal d'efforts puisqu'il a compté en 2010 moins de plaintes que SFR. Ce dernier semble avoir souffert des débuts difficiles de sa box Evolution.

Si la situation dans le haut débit s'est améliorée, celle dans le mobile s'est dégradée. Depuis 2007, le nombre de plaintes déposées à l'Afutt bondi (+3% sur un an) et atteint 42% du total en 2010 contre 34% en 2009 et environ 20% en 2007.

Les explications ne sont pas à aller chercher très loin. L'essor de l'Internet mobile, de la 3G et des smartphones a généré quelques débordements de la part des opérateurs et des incompréhensions de la part des utilisateurs.

Selon l'Afutt, ce sont les problèmes de surfacturation (18% du total) qui suscitent le plus de réclamations, notamment autour de numéros surtaxés et du roaming. L'association dénonce ainsi "l'ambiguïté des offres" des opérateurs, à savoir des forfaits illimités trompeurs.

Selon Jacques Pomonti, président de l'Afutt, cité par Les Echos, si le pourcentage de clients mécontents est assez identique chez Orange, SFR et Bouygues Telecom, il est plus élevé chez les MVNO (opérateurs virtuels).

Source : ZD Net

mardi 29 mars 2011

Les telcos chinois déjà en Europe


Un aperçu de Réseaux-Télécoms sur l'arrivée des télécoms Chinois en Europe... à méditer !

ZTE annonce un chiffre d'affaires en croissance de 20% pour 2010. L'équipementier chinois publie un chiffre d'affaires de 10,6 milliards de dollars pour l'année 2010. Cela représente une augmentation de 21% par rapport à 2009. Le bénéfice net de la société s'élève à 491 millions de dollars, en hausse de 32% par rapport à 2009.

Dans le détail, ZTE attire l'attention sur le fait que son chiffre d'affaires est en hausse de 50% aux Etats Unis et en Europe. Sur le marché chinois, le chiffre d'affaires s'est élevé à 4,9 milliards soit une croissance annuelle de 6%. ZTE explique cette augmentation grâce à l'expansion de la 3G et aux marchés CDMA et WCDMA. ZTE a aussi enregistré une croissance de 50% sur le marché des réseaux d'entreprise et des réseaux d'organismes gouvernementaux. Durant 2010, ZTE a commencé à fournir, aux trois opérateurs nationaux chinois, d'importants volumes d'équipements tels que le T8000 et le M6000.

A l'international, le chiffre d'affaires est en hausse de 28%, atteignant 5,8 milliards de dollars. Cela représente 54% du total des produits d'exploitation. Pour la première fois, ZTE souligne que les marchés européen et américain représentent la plus grande part du chiffre d'affaires à l'international. Ils ont enregistré une croissance annuelle de 50%, soit 21% du total des revenus d'exploitation.

Les produits systèmes de ZTE ont été lancés sur des marchés européens haut-de-gamme comme l'Allemagne, la Belgique, la Hongrie et l'Autriche. Des accords commerciaux ont également été négociés avec de grands opérateurs tels que France Telecom, MTN en Afrique du Sud, America Movil, KPN et Hutchison. ZTE fournit désormais ses terminaux aux quatre principaux opérateurs des Etats-Unis et au marché japonais. Ses ventes annuelles atteignent 90 millions d'unités. ZTE indique se classer ainsi parmi les cinq premiers fournisseurs du monde.

L'équipementier entend délivrer une stratégie orientée sur le Cloud et les circuits intégrés en 2011. ZTE a déposé 1863 demandes de brevet internationaux. ZTE détient 7% des brevets LTE de l'industrie, ce qui placerait la société parmi les cinq principaux fournisseurs d'équipements de télécommunication du monde. En 2011, ZTE entend renforcer ses parts sur son marché intérieur et sur le marché international en intensifiant ses relations avec des opérateurs de grande envergure et en évoluant d'un engagement stratégique vers une coopération stratégique.

ZTE développera les marchés LTE et veut se renforcer sur les smartphones de haut de gamme. Ce coup d'accélérateur va nécessiter de concentrer « sur le recrutement et la formation de personnel hautement qualifié » reconnaît Hou Weigui, président de ZTE.

A l'occasion de l'annonce de ses résultats, ZTE indique l'arrivée d'un nouveau directeur France, Chen Liang. Il sera en charge de la définition de la stratégie et des grandes orientations pour l'hexagone. Chen Liang a commencé sa carrière longue de 10 ans chez ZTE en tant que responsable commercial sur les zones Europe de l'Est et Moyen-Orient entre 2003 et 2005. Il a rejoint ZTE en Allemagne en 2005 où il a été directeur de projet jusqu'en 2006, période au cours de laquelle il a travaillé avec Vodafone et Deutsche Telekom. Il a été ensuite directeur des ventes de terminaux pour les zones Asie, Pacifique et marchés émergents avant de devenir directeur général de la business unit ZTE Vodafone en Allemagne. Chen Liang devra développer le réseau de partenaires ZTE et la présence de la marque sur le marché français.

mardi 15 mars 2011

Completel racheté par Bouygues Télécom ?

La consolidation des opérateurs télécoms continue. Après le rachat d’Altitude Télécom par Completel en janvier, une autre rumeur persistante circule. Le rachat de Completel par Bouygues Télécom serait finalisé cet été.

Le paysage français grand public rassemblerait ainsi 3 opérateurs majeurs disposant de réseau fixe et mobile : Orange, SFR et Bouygues. Et prochainement, l’arrivée d’un 4ème avec Iliad dès que son réseau mobile sera en production. Le reste du marché serait représenté par des opérateurs virtuels.

Cette concentration a du sens pour Bouygues : il achète des ressources fixes à Altitude (donc maintenant Completel) et Completel. Le rachat leur permettrait d’améliorer sensiblement les process de production et de support.

Quelles peuvent-être les autres conséquences ? j’en vois une pour les opérateurs clients de Completel. La politique de Bouygues a toujours été claire : vente directe et indirecte via les apporteurs d’affaires.